🥏 Poesie L Automne On Voit Tout Le Temps

Chansond'automne Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. » Lire la suite. Vous aimerez peut-être : Street art quimper : chut. Poésie : le temps présent. Poésie : le sourire. Poésie : le bonheur. Poésie : la prière de l'arbre . Poésie 1er mai : une clochette de tendresse. L'école est fermée - Dansle fleuve du temps, les souvenirs s’étiolent. L’arbre de ma mémoire est entré dans l’automne Entamant son déclin au rythme monotone Des pensées négligées emportées par Eole. Où est donc le printemps qui marqua ma jeunesse ? Ce temps semble si loin, ce temps semblait si long Je goûtais () Accueil du site | Accessibilité | Rechercher | Menu | Bonsoir voici encore trois poésies sur l'automne : L’automne. On voit tout le temps, en automne. Quelque chose qui vous étonne. C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou; C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or. Qui tombent sans que rien ne bouge Onvoit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Lautomne . On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou, C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis partout, ces feuilles d’or, Qui tombent sans que rien ne bouge. Lucie Delarue-Madrus Nonplus grand, non plus beau, mais pareil, mais le même, Où l'instinct serre un cœur contre les durs qu'il aime, Où le chaume et la tuile abritent tout l'essaim, Où le père gouverne, où la mère aime et prie, Où dans ses petits-fils l'aïeule est réjouie De voir multiplier son sein ! Toi qui permets, ô père ! aux pauvres hirondelles Ila décoré le sol, L’érable en automne ! L’érable en larmes. Agite ses mains rougies : L’été est parti. Le 22/10/21 . Ma chère Bretagne . Elle est célèbre, la Toscane. Au ciel éternellement bleu ; Mais je préfère ma Bretagne. En gris, en vert, en camaïeu. Ici, pas d’hiver sibérien, D’été méditerranéen : Nos saisons, presque tout le temps, Sont des Commele calcul, apprendre de la poésie et la dire devant toute la classe constitue toujours, malgré les réformes successives, l’un des piliers de l’enseignement en primaire. Jusqu’en Al’école de Sandra, On y voit des rats. A l’école de Josette, On y fait tout le temps la tête. A l’école de Cathy, On y est tout le temps au lit. Poésie de Lorenzo : A l’école de mon quartier. A l’école de Madame Vernieuwe, On y regarde un fleuve. A l’école de Madame Desnave, On y voit un volcan avec de la lave. Lepoème, d’abord intitulé « Ode du Bourget« , a été composé entre le 27 août et le début du mois de septembre 1817. Lamartine se souvient de Julie. Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d’un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il y revient sans la femme aimée désormais morte, il prend douloureusement conscience de Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne , C’est une branche tout à coup , Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la Quandsur le sol tremblaient les autels chancelants, Un seul restait debout au milieu de l'orage, L'autel des cheveux blancs. La vieillesse toujours, et dans Rome et dans Sparte, Fut l'arbitre des lois et du gouvernement. Le respect des vieillards de toute ancienne charte Etait le fondement. Les jeunes gens couraient Oùle temps semble s'arrêter Que cette saison paraît douce Revêtue d'or et de carmin Sous le tapis de feuilles mortes poussent De beaux champignons rois d'un festin Quelle bonheur de pouvoir ainsi nous aimer ! Dans le brouillard on s'est longuement embrassé Sachant tous les deux que désormais L'automne a remercié l'été. Perceval Lautomne (Lucie Delarue-Mardrus) L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, s2LkR5e. Poésie pour le ce2 L’automne – Apprendre ses poésies autrement On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou ; C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus Mon illustration Questions 1 De quelle saison parle-t-on dans la poésie ? 2 Quel est le nom de l’auteur 3 Ecris vrai ou faux modifie quand c’est faux 4 Complète C’est ………………………………………………………………..………… coup, Qui ………………………..………………………………….………….. cou ; 5 Colorie la bonne case. Dans le texte, avec quel mot rime Voir les fiches Télécharger les documents L’automne – Ce2 – Poésie rtf 26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 0100 L'heure d'hiver Il est plus de minuit et l’on va changer d’heure ! Le ciel sera plus noir et bien plus froid le temps Malgré parfois des signes d’ultime douceur Un soleil presque chaud et des bribes de vent Qui n’ose pas encor montrer son vrai visage ; Pas tout à fait mistral ni plus tout à fait brise, Sachant toujours cacher la folie et la rage Des torrents d’air en rut qu’on appelle la bise Tout là-haut dans le Nord. Abrégé par l’hiver, Grignoté peu à peu, le jour qui devient gris Nous a fait basculer dans un monde à l’envers Où la lumière semble soudain rabougrie ; Les fleurs se sont fanées au fil d’un bel été ! Tout se recroqueville et glisse vers l’ailleurs D’une triste saison toute ratatinée… Le clocher de Calas vient de sonner deux heures ! Vette de Fonclare Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 1256 *~*~*Quand je serai vieille *~*~* Quand je serai vieille. Je veux qu'on m'appelle par mon nom ou mon prénom, selon mes fantaisies. Je veux qu'on prenne le temps d'être un peu avec moi, parfois même dans un silence confortable. Qu'on me touche et qu'on me prenne la main, seulement si ça me convient. Que toutes les attitudes envers moi me rappellent que je suis une vraie personne, même si je fonctionne au ralenti, même si j'ai quelques faux plis! Si la situation devient trop difficile, peut-être ferais-je un peu la confuse pour savoir ce que vous pensez réellement de moi, peut-être serais-je réellement confuse... J'aurai alors besoin de plus de tendresse et de chaleur, mais pas de me sentir dans une pouponnière ! Si je n'entends plus, qu'on m'écrive des messages, qu'on me laisse à proximité des tonnes de papier. Si je ne vois plus, qu'on me donne l'occasion d'entendre de beaux textes, de la belle musique. Surtout parlez-moi en m'approchant, nommez-vous pour que je sache qui rôde dans ma chambre. Si je ne parle plus, regardons-nous dans les yeux, lentement et le temps qu'il faut. J'aurai l'impression que quelqu'un tente de me comprendre. Comprenez que je crie de détresse et d'impuissance le silence est si indécent, si angoissant. Si je n'ai plus la force de tenir un livre, aidez-moi à trouver un autre moyen de me nourrir l'esprit. Auteur inconnu Published by cestmoi - dans Poésie - jolis textes 22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 1500 L'automne L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de l'azur. Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent. Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent ! Comme le temps s'en va d'un pas précipité ! Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été, Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes, L'automne est triste avec sa bise et son brouillard, Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure, Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure ! Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées, Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées ! Puis tout bas on ajoute ô jours bénis et doux ! Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ? Victor Hugo Published by cestmoi - dans Poésie - jolis textes 16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 1417 Les vendanges LES VENDANGES Hier on cueillait à l'arbre une dernière pêche, Et ce matin, voici, dans l'aube épaisse et fraîche, L'automne qui blanchit sur les coteaux voisins. Un fin givre a ridé la pourpre des raisins. Là-bas, voyezvous poindre, au bout de la montée, Les ceps aux feuilles d'or, dans la brume argentée ? L'horizon s'éclaircit en de vagues rougeurs, Et le soleil levant conduit les vendangeurs. Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ; Chacun, dans le sillon que le maître désigne, Serpe en main, sous le cep a posé son panier. Honte à qui reste en route et finit le dernier ! Les rires, les clameurs stimulent sa paresse ! Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse ! Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas, Plus d'un rouge corsage entre les échalas ; Voici qu'un lièvre part, on a vu ses oreilles ; La grive au cri perçant fuit et rase les treilles. Malgré les rires fous, les chants à pleine voix, Tout panier est déjà vidé plus d'une fois, Et bien des chars ployant sous l'heureuse vendange, Escortés des enfants, sont partis pour la grange. Au pas lent des taureaux les voilà revenus, Rapportant tout l'essaim des marmots aux pieds nus. On descend, et la troupe à grand bruit s'éparpille, Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille, Prés des ceps oubliés se livre des combats. Qu'il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats, Préludant par des pleurs à de folles risées, Tout empourprés du jus des grappes écrasées ! VICTOR DE LAPRADE 1860 Published by cestmoi - dans Poésie - jolis textes 7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 1607 Chant d'automne Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l’hiver va rentrer dans mon être colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé. J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? - C’était hier l’été ; voici l’automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre, Douce beauté, mais tout aujourd’hui m’est amer, Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l’âtre, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. Et pourtant aimez-moi, tendre coeur ! soyez mère, Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Amante ou soeur, soyez la douceur éphémère D’un glorieux automne ou d’un soleil couchant. Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide ! Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux, Goûter, en regrettant l’été blanc et torride, De l’arrière-saison le rayon jaune et doux ! Charles Baudelaire, Les fleurs du mal Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 0926 Test des Trois Passoires Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu'un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit - Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ? - Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires. - Les trois passoires? - Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires. La première passoire est, celle de la vérité. - As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai? - Non.. J'en ai seulement entendu parler... - Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. - Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ? - Ah! non. Au contraire. - Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité - Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ? - Non.. Pas vraiment. - Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test... le monde se porterait peut-être mieux. A diffuser sans restriction Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 1657 2012 Juste pour vous souhaiter à toutes et tous une merveilleuse année 2012 Santé * Joies * Argent Que vos voeux se réalisent pour vous et vos proches Chaque année, j'ai un an de moins que l'année d'après. Dieu sait comment ça va finir Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 0951 L'automne Ma saison préférée J'aime l'automne avec toutes ses couleurs or et pourpre. Les jours sont moins longs, c'est vrai mais, c'est aussi la période où nous sommes dans notre cocon familial et passons d'agréables soirées. Couleurs d'Automne Arbres remplis de fruits qu'en cette saison la nature Nous donne généreusement ! Gaieté dans les vignes où les raisins bien mûrs Sont cueillis en chantant. Premiers brouillards et champignons cachés des bois Nonnettes voilées, bolets bais... Sous les noyers les enfants cherchent les dernières noix Que le vent fait tomber. Dans un grand champ un percheron retourne la terre En fumant des nasaux Pendant qu'une volée d'oiseaux se battent à l'arrière Pour quelques vermisseaux ! De temps à autre, des aboiements cassent le silence Mêlés de coups de feu... Cache-toi petite biche des chasseurs sans clémence, Si tu veux vivre heureuse, Dans les sous-bois colorés et les arbres chargés D'or, de feu et d'argent. Tes amis les cerfs se battent comme des enragés, Pour toi, jeune et charmante ! Pourtant chaque soir le soleil rétrécit sa course En voyageur pressé. Et chaque nuit la Petit' Ours se colle à la Grand' Ours Sans jamais renoncer ! Premiers cheveux blancs qu'on voit dans un miroir Dès l'automne de l'âge, Derniers vols d'hirondelles qui sentent venir le froid Et partent vers les plages... C'est la rentrée, les marrons sont tombés ; les feuilles Voltigent au vent du Nord L'enfant tout joyeux saute, les poursuit et les cueille En sortant de l'école, Et des plus belles couleurs, il s'en remplit les mains, Puis les porte à sa mère, Qui pour ne pas décevoir, garde précieusement Ce trésor éphémère Jean-Claude Brinette Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 0700 A toutes les mamans Bonne fête à toutes les mamans. Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 2200 Bon 1er mai Je reviens en meilleure forme et vous promets de passer sur vos blogs petit à petit. J'ai vraiment été KO MUGUET Cloches naïves du muguet, Carillonnez ! car voici Mai ! Sous une averse de lumière, Les arbres chantent au verger, Et les graines du potager Sortent en riant de la terre. Carillonnez ! car voici Mai ! Cloches naïves du muguet, Les yeux brillants, l’âme légère, Les fillettes s’en vont au bois Rejoindre les fées qui, déjà, Dansent en rond sur la bruyère. Carillonnez ! car voici Mai ! Cloches naïves du muguet ! Maurice Carême Published by Moïsette - dans Poésie - jolis textes 43 poèmes <12356Phonétique Cliquez pour la liste complète caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake cakes caoua caouas caqua caquai caquais caquait caquas caquât caque caqué caquée caquées caques caqués caquet ... Autrefois on vouait un saint culte au grand âge. Quand sur le sol tremblaient les autels chancelants, Un seul restait debout au milieu de l'orage, L'autel des cheveux blancs. La vieillesse toujours, et dans Rome et dans Sparte, Fut l'arbitre des lois et du gouvernement. Le respect des vieillards de toute ancienne charte Etait le fondement. Les jeunes gens couraient près d'une tête blanche, Qu'il était beau ce nœud qui, toujours enlacé, Liait le front adulte au front que le temps penche, Le présent au passé ! Hélas ! elle n'est plus, cette ère de foi sainte ! La vieillesse a perdu son antique pavois. Elle a suivi les Dieux sa latrie est éteinte Dans les mœurs, dans les lois. En notre âge pervers, pour la jeune moustache On a plus de respect que pour les blancs cheveux. Le vieillard-aujourd'hui n'est plus qu'une ganache, Un radoteur, un vieux. Mais ce n'est point assez qu'on lance l’anathème, De nos jours, au vieillard autrefois vénéré. Le siècle peut montrer un vieillard... ô blasphème ! Fraîchement décoré !!! Décoré ! c'est passer les bornes de l'insulte. Décorer un vieillard ! Un homme infirme encore ! C'est digne d'un pouvoir qui garde pour tout culte Le culte du Veau d'or. N'as-tu donc tant vécu que pour cette avanie ? La croix, ô Montlosier, la croix ! affreux malheur ! C'est un lourd cauchemar qui, dans ton insomnie, Pèsera sur ton cœur ! A quoi donc t'ont servi les nombreuses pituites Et l'honneur amassés depuis quatre-vingts ans ? Et tes anciens combats contre les noirs jésuites, Et tes patois récents ? Quand des petits journaux la lanière te blesse, Le pouvoir, te laissant dans un triste abandon, Tare grotesquement ta robe de vieillesse De son rouge cordon. C’est montrer peu d'égards pour ta noble perruque. Le régime qu'on voit, de ton âge envieux, Traiter si lestement ta poitrine caduque, Ne sera jamais vieux. Toi qui portes si bien le poids de ton grand âge, Puisse-tu, retrouvant ta primitive ardeur, Avec la même force et le même courage Porter ta croix d'honneur !La vieillesse Poèmes de Agénor Altaroche Citations de Agénor AltarochePlus sur ce poème Voter pour ce poème 167 votesEncore un premier jour de l'an Que le temps nous apporte ! Cette date donne l'élan Aux vœux de toute sorte. Puissiez-vous, gais et bien portants, Quand reviendra la fête, En faire encore après cent ans... Oui, je vous le souhaite ! Ménages où l'on voit lié Le printemps et l'automne, Vieux maris, près de vos moitiés Que jeunesse aiguillonne, A bon droit, vous en attendez Fidélité parfaite, Pur amour, serments bien gardés... Oui, je vous en souhaite ! Que de badauds ambitieux, Pour s'enrichir plus vite, Chez nous plongent à qui mieux mieux En pleine commandite ! Toute action pour spéculer Leur est de bonne emplette ; Les dividendes vont grêler... Oui, je leur en souhaite ! La liberté devra beaucoup A la nouvelle Chambre. On va te limer sur son cou Vil carcan de septembre ! Source de salutaires lois, La Réforme complète Même au génie offre des droits... Oui, je vous en souhaite ! Nos diplomates couards et mous, Que partout on brocarde, Au lieu de se mettre à genou, Sauront se mettre en garde. Le coq du peuple souverain Redressera sa crête, Le long des frontières du Rhin... Oui, je le lui souhaite ! On promet des amendements A nos taxes trop dures ; On sape les gros traitements, Les grasses sinécures. L'Amérique sur nos écus N'enverra plus de traite ; Les princes ne quêteront plus... Oui, je vous en souhaite ! Notre théâtre n'est plus veuf Veuf de la tragédie. Il en naît une à l'esprit neuf, A la sphère agrandie. Dumas de sa mémoire l'eût, C'est Ida qui l'allaite, Et l'art en attend son salut... Oui, je le lui souhaite ! Qui trop embrasse mal étreint, Nous dit un vieil adage, Je vais d'un souhait plus restreint Français, vous faire hommage. Par les complots qu'on voit pleuvoir, Puisse dans sa couchette Chacun de vous dormir ce soir... Oui, je vous le souhaite !Mes souhaits de bonne année Poèmes de Agénor Altaroche Citations de Agénor AltarochePlus sur ce poème Voter pour ce poème 162 votes<12356Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

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